Et depuis ces 20 ans, que s’est-il passé ?
Je reprends l’épilogue écrit en 2001, avec les extraits de mes projets et axes de réflexion
J’ai écrit, notamment dans le cadre de mon activité d’hospitalier à SAINTES et lors de la mise en place de notre Bulletin d’Information.
Voir le développé 2 ci-après
Aucun de mes enfants n’a répondu à cet appel. J’avais fondé des espoirs sur mes petits-enfants. Je pense que cela aurait été possible avec certain(s), mais… mon âge ne me le permet plus.
Je ne l’ai pas réalisé à pied, mais en voiture, avec Françoise, en partant de
SANLUCAR DE BARRAMEDA.
Réalisations :
1. Association Saintaise Des Chemins de Saint Jacques de la Charente-Maritime
Cliquer sur : http://www.compostelle17.fr
1.1 Comme hospitalier :
- Adhésion dès mon retour
- Hospitalier accueil au Gîte pendant 3 ans : réception, entre une vingtaine d’hospitaliers, à tour de rôle, de plusieurs centaines de pèlerins par an de toutes nationalités
Gîte des pèlerins de Saint Jacques à Saintes :
1.2 Participation à plusieurs temps forts :
Programme de ces rencontres:
1.3 Participation à 2 représentations théâtrales :
Spectacle « Compostelle autrefois et de nos jours »,
imaginé et préparé par
Madame Renata SCANT et son équipe du ( cliquer sur: THEATRE EN ACTION )
dans le cadre de l’Assemblée Générale de l’Union des Associations Jacquaires de France.
Spectacle « ULTREÏA » imaginé et préparé par Madame Renata SCANT
et son équipe du ( cliquer sur: THEATRE EN ACTION )
Affiche :
Répétition à la Ferme Théâtre de MOULIDARS (16)
2 . Du 27 mars au 4 avril voyage en voiture avec Françoise, Saintes – Santiago
A l'issue de mon pèlerinage, j'ai écrit un livre, unique, intime, pour Françoise. J'y ai mis mon voyage, bien sûr, mais surtout TOUT ce que je ressentais, TOUT ce que j'ai vécu, et TOUT et ce que j'avais besoin de dire, sans AUCUN TABOU, cela faisait partie de mon engagement.
Le temps de mon voyage, Françoise, de son côté, avait fait de même.
Comme imaginé, du 27 mars au 4 avril 2002, nous avons parcouru, strictement, le même itinéraire, en voiture, de SAINTES à SANTIAGO. A l'aide de nos 2 livres, nous avons pu revivre et confronter mutuellement nos vécus et nos ressentis. Cela a permis de rectifier certaines perceptions erronées.
Ce voyage a été dense et d’une très grande intensité humaine, avec beaucoup de bonnes surprises et d’anecdotes.
Par exemple, à PAMPELUNE, nous avons été très bien accueillis par Alna, son mari et ses filles, qui nous offert à déjeuner ;
Au cours du repas, Alna nous a tenu à nous commenter l’histoire écrite par son mari suite à un évènement qui lui est arrivé. J’ai été surpris de voir que j’apparaissais dans cette fiction sous le nom de ‘Jean-Louis El Franco’. Ce surnom m’a été attribué par ce que je suis Français et aussi parce que j’ai été qualifié de ‘Franc’ par Alna auprès de son mari.
Elle s’est retrouvée réellement enfermée dans une église pendant toute une nuit et son mari lui a écrit l’histoire ci-dessous.
Original :
Traduction :
«
Le Saint de MANSILLAS
Moi Don Anselmo de Hernadez y de Mulas, curé et curé des villages de RELIEGOS, MANSILLA et VILLAMORO DE MANSILLA, sachant que ma fin est proche, jouissant pleinement mes facultés mentales et pour décharger ma conscience devant Dieu et devant le hommes, je veux vous dire et je déclare:
Comme on le sait, les trois villages ont un seul patron, San Francisco de Neuburg, quelque chose d'étrange dans ces régions, et les rires et les moqueries du reste des villes, pour lesquelles nous avons toujours été appelés «peu de saint». » Pour le peu de temps que nous avons Franciscus dans chaque village, soit un an sur trois.
Que la possession dudit saint patron a également été la cause de graves troubles ; Rappelez-vous quand ceux de RELIEGOS broyèrent les bâtons de MANSILLAS, prétendant que le saint avait eu un jour de plus qu'eux, sans tenir compte que ladite année avait été une année bissextile, cela parce que ceux de MANSILLA avec leur très mauvais esprit, ont empoisonné les eaux de Reliegos, et ils ont appelés par leurs voisins « les froussards » à cause de la diarrhée que cela a produit. Je n'entrerai pas dans les détails ; seul mon tombeau les connaîtra, mais la véritable histoire est celle-ci telle que j'ai trouvé dans un vieux tissu comme une chemise lors des travaux qui ont été faits la deuxième année de mon séjour parmi vous en l'an du Seigneur de 1412.
17-5-1310 :
«Moi, Franciscus de Neuburg, j'ai rencontré mon compagnon de pèlerinage à Compostelle, Jean-Louis el Franco dans le village de VILLAMOROS, il m’a guidé, je veux voir l'église de MANSILLAS, déjà très célèbre à Nueburg. Pas encore fini, et le vent soufflé fort, j’espère qu’il va s’atténuer.
Qu'elle est belle l'église ! Et encore plus lorsqu'un saint lui sera consacré, maintenant que le travail vient de s'achever… Et dans cette solitude ! Sans aucun compagnon de pèlerinage.
Par Santiago, quel a été ce coup dur ? Sans doute le vent a-t-il fermé la porte.
18-5-1310
Comme j'ai eu froid dans ce temple ce soir... mais j'espère que les paroissiens viendront prier... quoique... je ne sais pas... je ne sais pas... comme ils ne l'ont pas encore fait bénir
5-20-1310 :
Je suis dans cette église depuis trois jours et j'ai fini mes maigres provisions; je ne peux pas faire de feu car je manque dl'amadou et de silex, mais je fais confiance à la confiance divine, j'ai tout essayé et bien sûr la porte ne s'ouvre pas, bien que ma foi est forte; j'ai pu attrapper un pigeon qui a visité le Nouveau clocher, et j'ai mis cette lettre sur sa patte : "va à l'église de Mansilla". quand ils l'attraperont, ils m'ouvriront sûrement.
21-5- 1310 :
Osvaldo de Villadiego à sa femme :
- Regarde, ma femme, quelle belle colombe j'ai chassée avec mon arbalète, la chose étrange c'est qu'elle a sur une patte une lettre qui dit : " va à l'église de MANSILLAS "
- - Rien, rien, mon mari, c'est de la propagande pour cette nouvelle église qui n'a pas encore de saint. Passons la à la casserole, nous irons à l'église l'année prochaine.
24-5- 1310 :
Si quelqu’un lit cela, sachez que la couleur c’est parce qu'elle est écrite avec mon propre sang et avec un morceau que les ouvriers ont sans doute laissé derrière eux ; Je pense que le pigeon est libre dans la nature, donc personne ne viendra; s'il y avait des cloches, ... mais comme ils doivent encore les fabriquer ...;
Enfin, c’est la fin, de toute façon, je me sens faible, malade ; Devant l'autel sans saint je vais prier Santiago pour mon âme, qu’il sent déjà près de Lui.
Avec le souvenir et dans l'attitude à la supplication et agenouillée, avec les bras levés je prierai d'être accueillant... Seigneur... Seigneur... Que Ta volonté soit faite... J'ai le vertige... ma vision s’obscurcit... Je ...
ACTE DU SYNODE DU DIOCÈSE D'ASTORGA Y LEÓN DE 1310 AU 27-11
Point supplémentaire : même après avoir terminé l'église qui desservira les villages de MANSILLAS, RELIEGOS et VILLAMOROS de MANSILLAS, pour ne pas avoir dans ce diocèse plus de maravédis pour les travaux en cette année, entre autres parce que les forgerons ont facturé très cher, affirmant que les installations sont très bonnes, et comme l'église susmentionnée n'a pas encore de saint patron ni de cloches, et qu'elle est un peu éloignée du centre des villes, nous avons décidé :
De n'ouvrir ladite église qu'après la collecte de la dîme et des primeurs de l'année suivante, et si entre-temps la volonté du Seigneur se manifeste concernant le danto qui lui sera confié, ainsi ce sera fait.
EXTRAIT DU PROCÈS-VERBAL DE LA RÉUNION DES CONSEILS DE RELIEGOS, DE MANSILLE ET DE VILLAMOROS DE MANSILLE :
2-12-1310
Dans cette rencontre celui qui prétend être et s'appeler Jean-Louis EL Franco, qui nous a dit précédemment : Qu'il revient de son pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, comme il l'atteste et qu'à l'aller il a laissé son compagnon Franciscus de Neuburg, à MANSILLE, en lui disant qu'il allait voir la nouvelle église qu'ils avaient bâtie, et qu'il le rejoindrait plus tard. , et qu'il a continué son chemin sans que son compagnon le rejoigne, et que par manque d'argent il a dû travailler pour manger, d'où son retard pour le retour, puisqu'il l'a laissé dans l'église qui est maintenant fermée, il supplie ce conseil qu'ils ouvrent la porte de l'église susmentionnée
SE SOUVIENT:
Rapportez les faits à notre chanoine à LEÓN, afin que s'il le juge approprié, il ouvre la porte, puisque notre forgeron a dit que sans la clé il est imposible de l’ouvrir compte tenu de sa haute qualité.
12-08-1312
ACTE Ia DE LA PAROISSE NON INAUGURE PAR MANQUE DE SAINT ET DE MEDIA ;
Moi : Don Benjamin Perez y Lopez, chanoine du diocèse de LEÓN et ASTORGA, et sur l'insistance des conseils de MANSILLE et voisins, et de qui prétend être Jean-Louis El Franco, pèlerin, nous avons ouvert la porte de l’église et qu'avons-nous trouvé? Gaudeamus, Domine ! Au centre de l'abside, les bras levés vers la Lumière, dans un recueillement extrême, dans une attitude de béatification… le Saint Patron de cette église : Saint François de NEUBURG en parfait état.
Dédié à :
Tere, avec amour
Quand tu vois la barbe de ton voisin s'allonger, commence à moullier la tienne
Ou bien
Lorsque tu vois la barbe de ton voisin s'allonger, mets ton téléphone à recharger. »
Après avoir échangé des documents, traitant notamment de l’activité jacquaire à SAINTES et en Navarre, sous forme de papier, pendant une dizaine d’année, notre relation se fait maintenant de manière électronique avec une de leurs filles.
Les hospitaliers rencontrés pendant ce voyage:
J’ai remis, après l’avoir personnalisé, ce certificat de reconnaissance aux personnes qui m’ont aidé.
J’ai pratiquement pu revoir et présenter à Françoise toutes les personnes à qui je souhaitais le remettre.
Relations avec les personnes rencontrées en 2001
Le temps est maintenant de dire comment les relations nouées ont vécu pendant ces 20 ans.
Je suis resté en contact avec une cinquantaine de pèlerins pendant les 4 premières années environ.
Puis les liens se sont distendus sauf avec certains, avec lesquels les relations perdurent.
Sont venus à la maison :
Ils nous ont aussi permis d’entrer en relation, qui dure encore, avec un de leurs neveux et sa compagne, venus faire le Camino.
Nous sommes allés la voir :
Nous sommes toujours en relation par mail, Messenger ou WhatsApp.
Les autres Pèlerins à qui nous avons rendu visite:
Relations suivies pendant une dizaine d’années, puis estompées, avec les pèlerins rencontrés (par mail et/ou courrier postal) :
De nombreux échanges par mail et envoi de documents pendant les 1ères années qui m’ont permis de suivre l’avancement de ses projets. Pour ma part, j’avais adhéré à la Société Française des Amis de Saint-Jacques de Compostelle, ce qui me permettait, entre autres de recevoir La revue Compostelle
La revue « Compostelle. Cahiers Du Centre D’études Compostellanes », que recevaient tous les adhérents de la Société Française des Amis de Saint-Jacques de Compostelle, a pour objectif de faire connaître les mille et une facettes du chemin, du sanctuaire et du pèlerinage au cours des siècles. Car » l’ignorance est la mère des erreurs » disait Isidore de Séville. Et la connaissance ne doit pas être le privilège de quelques intellectuels.
Seule revue de langue française entièrement dédiée au thème du pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle (histoire, art, littérature, archéologie, sociologie, etc.), elle est également consultable dans quelques grandes bibliothèques mondiales. On peut aussi acheter les numéros séparément au siège de la Société Française. Les articles sont l’œuvre de spécialistes et sont illustrés. Ils s’adressent à tous ceux qui aiment Saint-Jacques et veulent en savoir plus.
La parution, suspendue depuis 2017, devrait reprendre en 2021.
Textes adressés par Gino, suite à l’inauguration du nouveau vitrail en fibre de verre dans la Chapelle de France dans la Cathédrale de SANTIAGO.
Relations toujours actives avec les pèlerins rencontrés, autres que ceux déjà cités :
Epilogue 2021 :
Pendant cette période de semi-confinement, j’ai éprouvé le besoin de me replonger dans mon pèlerinage de 2001.
20 ans, cela m’a paru un anniversaire qui méritait ce regard !
Souhaitant que mes enfants et mes petits enfants qui le voudraient lisent mon récit autrement que sur du papier (notre époque est plus utilisatrice de tablette, de téléphone portable, …), j’ai pensé utiliser ce support, qui leur est plus facilement accessible.
Je me suis vite rendu compte que c’était le cas et j’en suis heureux.
J’ai pris beaucoup de plaisir à diffuser, chaque jour anniversaire, toutes mes étapes d’il y a 20 ans.
J’ai redécouvert des moments oubliés, j’en ai repositionné d’autres qui s’étaient décalés dans leur chronologie.
Je suis heureux de constater que les relations que j’avais senties ‘vraies’ l’ont été Je les qualifierai même, aujourd’hui de profondes, sincères, humaines et toujours nourricières.
Quelques précisions sur ce que j’ai publié sur le blog :
Enfin, je remercie tous ceux qui ont suivi ce récit, sur le blog, sur Facebook ou sur Twitter.
Leurs réactions, leurs commentaires m’ont procuré de la joie (oui, même quand c’était pour me signaler une erreur, merci), et j’ai été heureux de leur répondre.
Ce blog va rester vivant quelque temps puis je le fermerai.
Tous mes vœux vous accompagnent pour mener votre « Chemin de Vie »,
Ultreïa,
Jean-Louis BOUCHET
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